Ouverture du Salon de l’auto : Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann à l’UPSA

Ouverture du Salon de l’auto

Ouverture du Salon de l’auto : Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann à l’UPSA

10 mars 2017 upsa-agvs.ch – Après deux journées réservées à la presse, le 87e Salon de l’auto de Genève a également ouvert ses portes au public ce jeudi à 10 heures. Le Conseil fédéral était représenté par Johann Schneider-Ammann qui a passé beaucoup de temps au stand de l’UPSA.


Conseil fédéral Johann Schneider-Ammann avec le président central de l'UPSA Urs Wernli (2. d. d.), Leiv Andresen (d. Team ETH Zürich) et Joël Ingold (g. Team Berner Fachhochschule) sur le stand de l'UPSA.

sco. En tant que ministre de la Formation, il s’est ostensiblement intéressé aux deux voitures de course électriques de la Formula Student qui ont attiré tous les regards au stand de l’UPSA cette année. Urs Wernli, le président central de l’UPSA, a présenté à Johann Schneider-Ammann les deux équipes de l’EPF Zurich et de la Haute école spécialisée bernoise et a parlé avec enthousiasme au magistrat de l’évolution des garagistes qui passent du statut de vendeurs et de réparateurs à celui de prestataire de mobilité.

Dans la partie officielle, M. Schneider-Ammann s’est révélé un véritable féru de voitures. Il s’est souvenu de sa première voiture : « Une série 3 d’un constructeur allemand. Je ne cite pas les trois lettres, je ne souhaite pas agacer la concurrence », a déclaré l’homme politique, en faisant un clin d’œil. C’est pourquoi il a ressenti une « joie authentique » en ouvrant ce salon : « J’adore les voitures. »

M. Schneider-Ammann a toutefois également évoqué les défis qui se posent à la branche : l’électromobilité, l’autopartage et le protectionnisme qui s’annonce. Il est convaincu que l’industrie automobile trouvera des réponses. Et le conseiller fédéral et ancien entrepreneur d’ajouter : « L’industrie automobile doit se défendre contre de nouveaux concurrents. Pour cela, elle doit combiner le meilleur des univers analogique et numérique. » En sa qualité de ministre de la Formation, il a également fait allusion dans ce contexte à notre système de formation dual caractérisé par son ouverture et sa perméabilité.

Au préalable, François Longchamp, le président du Conseil d’État genevois, a accueilli M. Schneider-Ammann par les mots « Rire, c’est bon pour la santé », en référence à son discours lors de la « Journée des malades » qui a fait sensation l’an dernier. Johann Schneider-Ammann a répondu par l’anecdote qui s’est produite quelques jours plus tard à la Maison Blanche : le président Barack Obama l’a accueilli d’un clin d’œil en lui disant « Je vous connais »...

Dans son discours, M. Schneider-Ammann s’est également adressé au président américain en exercice, Donald Trump, sans toutefois mentionner son nom, pour mettre en garde contre les tendances protectionnistes. « Le protectionnisme n’est pas une option que la Suisse peut se permettre d’exercer. Nous construisons des tunnels qui connectent les êtres humains entre eux. Et nous conseillons aux autres de ne construire ni clôtures, ni murs. »

Johann Schneider-Ammann a conclu son discours enjoué par une proclamation qui a déclenché une certaine hilarité : « Vive la Suisse ! Switzerland First ! »


 
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