Malgré le oui à la loi sur l’énergie : La voiture dépend des TP

Malgré le oui à la loi sur énergie

Malgré le oui à la loi sur l’énergie : La voiture dépend des TP

30 mai 2017 upsa-agvs.ch – L’essence et le gazole sont bon marché et les voitures sont de plus en plus économes alors que les billets de train coûtent de plus en plus cher. Les transports publics paraissent démodés à cause du transport individuel motorisé.
 
Pendant le week-end de votation passé, 56 % des électeurs se sont prononcés en faveur de la nouvelle loi sur l’énergie. Ils ont notamment dit oui à une réduction de la consommation de carburant. Cela n’est toutefois possible que si le transport est transféré de la route au rail. Mais la réalité est tout autre. À l’heure actuelle, le transport individuel motorisé ne cesse de progresser au détriment des TP. D’après Blick, la Suisse compte 4,5 millions de voitures privées immatriculées, soit près de 500 000 de plus qu’il y a encore dix ans.
 
Les coûts en constante baisse de la circulation automobile en sont responsables. Un litre d’essence sans plomb coûte actuellement CHF 1.41, soit une diminution de 22 % ou de 40 centimes depuis 2012, une année record. Les voitures sont par ailleurs de plus en plus économes. En 2005, une voiture neuve consommait en moyenne 7,9 litres sur 100 km. En 2015, ce chiffre était tombé à environ 5,9 litres.
 
Dans le même temps, voyager en train devient de plus en plus onéreux. À titre d’exemple, l’AG adulte est passé de CHF 2990.– à CHF 3860.–, soit une hausse de près de 30 %. Les politiciens tels que la présidente de l’ATE, Evi Allemann, exigent désormais que des mesures soient prises. Dans Blick, la conseillère nationale PS regrette que la Suisse soit l’un des rares pays où la voiture est aussi bon marché et où les TP sont en revanche parmi les plus chers dans le classement européen à parité de pouvoir d’achat.
 
En d’autres termes, circuler en voiture devrait coûter plus cher. Suite au oui à la Stratégie énergétique 2050, ce souhait risque malheureusement de devenir réalité. À Blick, Andreas Burgener, le directeur d’auto-suisse, a déclaré : « Avec le deuxième ensemble de mesures de la Stratégie énergétique, nous sommes menacés par une taxe sur le CO2 pouvant aller jusqu’à 26 centimes par litre de carburant. »

 
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